L’église Saint-Venant de La Meignanne

Aucune trace de l’église primitive ne permet d’en connaitre avec précision sa date de construction. Toutefois,  si l’on se réfère à la bulle du pape Urbain II du 10 février 1096 rappelant que l’église de La Meignanne est possession de l’abbaye Saint Nicolas d’Angers, elle date au moins du XIè siècle. Elle disposait outre d’un petit cimetière, d’une chapelle se situant probablement à l’emplacement actuel de la chapelle de la Vierge. Excepté le porche, toutes les parties de l’église actuelle étaient déjà présentes dans cette première église qui fut  incendiée et détruite le 17 octobre 1794 par les Chouans.

L’église (comme le château, la fontaine, le parc, l’école privée … qui portent aussi son nom) est dédiée à Saint Venant.  Bien qu’il y ait eu plusieurs grands ecclésiastiques du nom de Saint-Venant, la tradition locale retient un moine du nom de Venant ayant vécu aux alentours de 450 qui devint abbé de St Martin de Tours, et qui fut reconnu pour ses nombreux miracles.

La reconstruction de l’église débute en 1808, en intégrant dans ses murs, divers gros moellons de tuffeau de l’église primitive. La sacristie est attestée en 1812, et agrandie en 1893. Le cimetière est transféré à l’emplacement de l’actuel cimetière en 1813. Le clocher quant à lui sera construit en 1835. Enfin le porche sera réalisé tardivement dans les années 1960.

L’église comporte une tribune, un maître-autel en bois sculpté provenant de la Collégiale Saint Martin d’Angers (ré-ouverte au public en 2006), des vitraux et statues offerts par la famille De Mieulle (avec leurs armoiries)…

A l’extérieur, vous pourrez découvrir un cadran solaire datant de 1807, au-dessus de la porte sud ainsi qu’une fontaine à tête de lion au milieu du pignon est.

L’église Saint-Martin de La Membrolle

L’église actuelle date du XIXè siècle. Elle fut érigée après décision en 1873 par le conseil municipal et le conseil paroissial de remplacer l’église alors en place jugée trop abîmée pour être restaurée. 2500 pierres de tuffeau et du sable furent acheminées par La Mayenne jusqu’à la Roussière puis par la route. Faute de moyens financiers suffisants, on construisit tout d’abord le chœur et le transept. En 1893, décision fut prise de terminer l’église en construisant une nouvelle nef ainsi que le clocher dans le style néo-gothique de l’époque. Le 28 novembre 1937, lors d’une grande cérémonie en présence de l’évêque d’Angers, l’église fut dotée de trois cloches, Françoise-Louise de 662kg, Marie-Renée-Camille de 446 kg, et la troisième, Marie-Francis de 312 kg.

Si l’église ne présente pas de particularités historiques majeures, elle dispose d’un orgue installé dans l’église en 1875 et plusieurs fois remanié, qui mérite que l’on s’y arrête.

L’église Saint-Pierre du Plessis-Macé

Située au cœur du bourg, face au Château, l’église du Plessis-Macé datant du XVè siècle et dédiée à Saint Pierre, se singularise par son clocher à base carré, sa flèche d’ardoise à huit pans, sa haute toiture en pente et sa cheminée (extrêmement rare dans nos églises), qui s’élève de l’ancienne chapelle.

Elle fut érigée en 1472 sur les vestiges de la première église détruite en 1350 lors de la guerre de cent ans. Construite aux frais de Louis de Beaumont, seigneur du Plessis-Macé, elle eut le privilège d’être consacrée en 1474 au même titre que les basiliques ou cathédrales – 14 croix ayant en leur centre un pique flamme témoignent encore de cette consécration.  

L’église n’est pas classée, mais les trois vitraux qui datent de sa construction – Chœur et chapelles attenantes – sont protégés au titre des Monuments Historiques depuis 1980. Il en est de même pour une des quatre cloches du clocher qui est datée de 1699.

L’église Saint-Symphorien de Pruillé

La fondation de l’église remonte à 1058. Bâtie par les seigneurs qui possédaient toutes les terres de Pruillé, elle était encore en partie en mains laïques dans les premières années du XIIème siècle et fut donnée à l’abbaye St Serge d’Angers à qui le pape la confirma en 1159. C’est vers 1114-1134 que fut fondée la paroisse avec St Symphorien comme patron (St Symphorien, « Celui dont la présence est bienfaisante »).

L’église est un édifice d’époque romane dont les anciennes ouvertures réapparaissent (fenêtres, porte latérale sud) sous l’enduit de la restauration en caractère gothique du XIXème siècle. Le presbytère a été construit au XVIIème siècle.

Jadis, le cimetière entourait l’église et s’étendait jusqu’à la maison de la Grande Métairie, et très près du clocher est conservée la tombe de Gabriel de Maussion, Seigneur du Joncheray, conseiller maître en la Chambre des Comptes de Bretagne, mort à 78 ans le 25 septembre 1781.

Autrefois le clocher était près de la sacristie et l’actuel, à la flèche d’ardoise, construit par adjudication du 8 mai 1851, forme le porche sur l’entrée de la nef unique à chevet plat, percé d’une fenêtre à meneau avec vitrail de la Vierge et de St Pierre, signé Truffier, Martin, Duvau, Angers 1868.

En 1868 fut construit l’auvent devant la petite porte sur la place, la voûte fut refaite et renouvelée en 1932. En 1870 de nombreux travaux font disparaître en grande partie les origines romanes. En 1963 a lieu la restauration des murs internes et le choeur. En 1966 c’est l’érection du chemin de croix (émaux sur cuivre). En 1971 l’autel sera déplacé et installé face au peuple.

Quelques curiosités à découvrir dans l’église

A l’intérieur de l’église, on découvre :

  • un crucifix en bois du XVIIème siècle qui aurait été sculpté par les moines et au dessus de la porte de la sacristie,
  • un tableau offert par M. Louvet, député de Saumur, ministre de Napoléon III et qui était propriétaire du Château de la Chesnaie. Ce tableau, du XIXème siècle dont l’auteur n’est pas connu, a son original au Musée du Louvre. Cette oeuvre originale qui a pour titre « la Visitation », fut réalisée en 1491 par Domenico Ghirlandaio, peintre italien, né à Florence en 1449, mort en 1494. Il participa à la décoration de la Chapelle Sixtine et dans ses compositions religieuses pour les églises de Florence, donna aux personnages de l’histoire, une sainte apparence des bourgeois de la ville, ses clients. Il fut secondé par ses frères, David et Benedetto.

 

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