Présentation de la commune

Ses habitants sont des Pruilléens et Pruilléennes.

Jusqu’en décembre 2015, Pruillé faisait partie de la communauté de communes du Lion d’Angers. Le 1er janvier 2016, elle s’est constituée avec La Meignanne, Le Plessis-Macé et La Membrolle-sur-Longuenée en commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou, intégrant de ce fait, la communauté urbaine d’Angers Loire Métropole.

La commune recouvre  un vaste territoire situé de par et d’autre de La Mayenne, qui s’étend  jusqu’aux frontières de La Membrolle-sur-Longuenée, Grez-Neuville, Feneu et Sceaux d’Anjou.

On y accède à partir de l’axe routier Angers-Rennes qui dessert la zone d’activités de La Chesnaie.

Village typique de bord de rivière qui comptait encore 330 habitants dans les années 1975, Pruillé connait une croissance de population constante et maîtrisée avec la construction de nouveaux lotissements (Les Basses Vignes 1 et 2 en 2004, La Perrière en 2010, Les Basses Vignes 3 en 2017…).

On y retrouve encore quelques maisons anciennes qui contribuent au charme du village : ces petites maisons de Maître au plafond bas, construites en pierre de schiste : Le restaurant de l’Auberge par exemple typique avec ses poutres apparentes en bois et sa cheminée.

Même si le trafic commercial n’a plus lieu, les bords de la rivière restent très animés en haute saison. Promenade sur le chemin du halage, pêche, traversé avec le bac, balade dans le port,  déjeuner dans l’ancienne maison du passeur transformée en guinguette ou à l’Auberge dans le bourg,  pique-nique en bordure de Mayenne à proximité du camping… On apprécie à Pruillé ces lieux de convivialité où habitués, locaux ou gens de passage se croisent et aiment se retrouver.

Sa population jeune, ses associations dynamiques, ses bords de rivières typiques des Basses Vallées Angevines, son petit bourg de caractère et son port, en font un cadre de vie où il fait bon vivre.

Fiche d’identité

  • Maire délégué : Daniel RAVERDY
  • Superficie : 1268 hectares
  • Dont espaces verts : 28 710 m2
  • Population : 746 habitants au 1er janvier 2018
  • Longitude : 47°34′42″ nord | Latitude : 0°39′40″ ouest

Un peu d’histoire

L’histoire de Pruillé est marquée par la Mayenne, rivière qui la traverse. Un trafic fluvial très important avait lieu sur cette rivière les siècles passés, Pruillé étant situé sur un axe commercial reliant Angers à Château-Gontier. Les bateaux transportaient alors du vin, des céréales, de la pierre et même à une période des armes.

La vie est essentiellement rurale sur la commune et les paysans exploitent des fermes seigneuriales. Une minoterie était présente sur la commune. Une carrière de schiste a également été exploitée sur Pruillé.

Le nom de Pruillé tel qu’on le connaît aujourd’hui date de la révolution française mais le village existait déjà bien avant.

C’est en 1473 que Louis XI donne La Roussière à La Membrolle-sur-Longuenée  en échange du Tertre ; La Membrolle-sur-Longuenée peut désormais profiter de la rivière, axe stratégique majeur pour le transport notamment des marchandises.

Depuis, les contours de la commune n’ont pas beaucoup évolués autour des deux rives. Le nombre d’habitants a augmenté depuis environ 30 ans, les lotissements commençant à se construire (le premier sur la commune a été le Hameau d’Hodéré) et des urbains commencent alors à habiter le village de la 3e couronne d’Angers

Patrimoine de la commune

L’église Saint-Symphorien

La fondation de l’église remonte à 1058. Bâtie par les seigneurs qui possédaient toutes les terres de Pruillé, elle était encore en partie en mains laïques dans les premières années du XIIe siècle et fut donnée à l’abbaye Saint-Serge d’Angers à qui le pape la confirma en 1159. C’est vers 1114-1134 que fut fondée la paroisse avec St Symphorien comme patron (Saint-Symphorien, « Celui dont la présence est bienfaisante »).

L’église est un édifice d’époque romane dont les anciennes ouvertures réapparaissent (fenêtres, porte latérale sud) sous l’enduit de la restauration en caractère gothique du XIXe siècle. Le presbytère a été construit au XVIIe siècle.

Jadis, le cimetière entourait l’église et s’étendait jusqu’à la maison de la Grande Métairie, et très près du clocher est conservée la tombe de Gabriel de Maussion, Seigneur du Joncheray, conseiller maître en la Chambre des Comptes de Bretagne, mort à 78 ans le 25 septembre 1781.

Autrefois le clocher était près de la sacristie et l’actuel, à la flèche d’ardoise, construit par adjudication du 8 mai 1851, forme le porche sur l’entrée de la nef unique à chevet plat, percé d’une fenêtre à meneau avec vitrail de la Vierge et de St Pierre, signé Truffier, Martin, Duvau, Angers 1868.

En 1868 fut construit l’auvent devant la petite porte sur la place, la voûte fut refaite et renouvelée en 1932. En 1870 de nombreux travaux font disparaître en grande partie les origines romanes. En 1963 a lieu la restauration des murs internes et le chœur. En 1966 c’est l’érection du chemin de croix (émaux sur cuivre). En 1971 l’autel sera déplacé et installé face au peuple.

Les cloches de l’église

Le clocher abrite trois cloches dont les inscriptions nous indiquent qu’elles furent « baptisées en l’an de notre seigneur 1891 par Monseigneur l’évêque d’Angers, Charles Émile Freppel » assisté de « M. l’abbé Jean-Baptiste Tournerie, curé de Pruillé.

  • La première de 339 kg donne le « LA dièse » et fut nommée « Gabrielle, Élisabeth, Marie par M. Gabriel Marie Maussion du Joncheray, Maire, et Mme Mayaud née Élisabeth Devienne ».
  • La deuxième de 236,5 kg donne le « DO » et fut nommée « Louise, Françoise, Joséphine, par M. louis Mayaud et Mme Sidonie Loi de Scepeaux-vieilleville, baronne du Joncheray ».
  • La troisième de 163,5 kg donne le « RÉ » et fut nommée « Renée, Hélène, Symphorienne, par M. René Richou et Mme Hélène Adélaïde de Guesdon, baronne du Joncheray ».
    Celles-ci sont encore animées par des cordes sous le porche.

Quelques curiosités à découvrir dans l’église

À l’intérieur de l’église, on découvre :

  • Un crucifix en bois du XVIIe siècle qui aurait été sculpté par les moines et au dessus de la porte de la sacristie,
  • Un tableau offert par M. Louvet, député de Saumur, ministre de Napoléon III et qui était propriétaire du Château de la Chesnaie. Ce tableau, du XIXe siècle dont l’auteur n’est pas connu, a son original au Musée du Louvre. Cette oeuvre originale qui a pour titre « la Visitation », fut réalisée en 1491 par Domenico Ghirlandaio, peintre italien, né à Florence en 1449, mort en 1494. Il participa à la décoration de la Chapelle Sixtine et dans ses compositions religieuses pour les églises de Florence, donna aux personnages de l’histoire, une sainte apparence des bourgeois de la ville, ses clients. Il fut secondé par ses frères, David et Benedetto.

Les manoirs

Des seigneuries avec construction de châteaux se sont succédées sur Pruillé. Certains châteaux ont disparu ou de nouveaux se sont construits sur les anciens. Les châteaux actuels sont des demeures privées.

Empruntez les sentiers de randonnée pour apercevoir les châteaux de La Chesnaie et des Grandes Maisons (XIXe siècle), ou encore le manoir de La Grandière (XVIe siècle).

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